Le président syrien Bachar el-Assad considère comme tout à fait réaliste la tenue d’une conférence de paix sur la Syrie à Prague.

Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré dans une interview pour la télévision tchèque qu’ « il y avait des terroristes parmi les réfugiés syriens qui ont réussi à se faufiler en Europe ».

Le président Assad a accusé la France de soutenir le terrorisme ajoutant que " la plupart sont des Syriens respectables, des patriotes, des gens honnêtes. Mais naturellement, il y a parmi eux des terroristes qui s'y sont immiscés à dessein".

Interrogé sur la possibilité de signer un accord de paix à Prague, le président Assad a expliqué :  « Prague pourrait être un endroit pour signer un accord de paix en raison de la position équilibrée de la République de tchèque envers la guerre dans mon pays ».

Auparavant, le président tchèque Milos Zeman a évoqué la possibilité de signer un traité de paix sur la Syrie à Prague. Selon lui, cette idée est soutenue tant par les autorités syriennes que par l'opposition.

Le président syrien Bachar el-Assad considère comme tout à fait réaliste la tenue d'une conférence de paix sur la Syrie à Prague.

«  Bien sûr, si vous posez la question aux Syriens, ils vous répondront  qu'ils ne veulent pas une conférence de paix en France, parce que la France soutient le terrorisme et la guerre et non la paix . Mais , comme  vous vous référez à Prague, alors il sera généralement acceptable à cause de la position ponderée de votre pays , a-t-il souligné.

La défaite des forces antigouvernementales cherchant à renverser le régime actuel est un sine qua non du règlement politique en Syrie, et cela est entre les mains des Syriens, estime M. Assad.

A la question relative aux migrants syriens, il a souligné que les réfugiés représentaient un mélange hétérogène.


La République tchèque est un des rares pays à ne pas avoir évacué sa représentation diplomatique en Syrie malgré les hostilités. L'ambassade tchèque à Damas représente les intérêts de plusieurs autres pays dont les Etats-Unis.

Lors du deuxième round des négociations du "groupe de Vienne" sur la Syrie tenu à la mi-novembre, les participants (Russie, Etats-Unis, Onu, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Arabie saoudite, Turquie, Iran et d'autres, mais aussi UE, Ligue arabe et Organisation de la coopération islamique) ont décidé que les négociations entre le gouvernement syrien et l'opposition devraient avoir lieu le 1er janvier 2016 au plus tard et que des élections conformes à la nouvelle constitution devraient se tenir dans les pays au cours des 18 mois qui viennent.