L’Islamophobie aux Etats-Unis, très présente dans la campagne pour la présidentielles chez les candidats républicains, s’est encore exacerbée depuis les attentats de Paris revendiqués par le groupe takfiriste Daesh.
La communauté musulmane de Californie a fermement condamné la fusillade de mercredi qui a fait 14 morts et 17 blessés, sans que les autorités aient pour le moment lié la tuerie au terrorisme takfiriste.
"Nous condamnons sans réserves l'acte horrible qui s'est produit aujourd'hui", a déclaré Hussam Ayloush, le responsable de CAIR Los Angeles, une association de défense des droits des musulmans, lors d'une conférence de presse.
Un autre responsable de la communauté islamique de la Californie du sud, Muzammil H. Siddiqi, a insisté sur le fait que l'islam ne permettait pas ce genre d'actes de violence.
"Nous avons condamné toute violence où qu'elle se produise parce que la vie humaine est précieuse, et que nous respectons et honorons la vie humaine", a déclaré M. Siddiqui.
Syed Farook, un citoyen américain, serait l'homme lourdement armé qui a été tué, en compagnie d'une femme, de 27 ans, Tashfeen Malik, également porteuse d'une arme de poing et d'un fusil d'assaut, dans un 4x4 noir par la police lors d'un échange de tirs sur un axe routier.
Farook était un employé qui travaillait pour les services de santé de San Bernardino, où s'est produite la fusillade.
Farhan Khan, un beau-frère de Syed Farook invité par CAIR n'a pu donner aucune information sur ce qui a pu motiver le geste de ce dernier. "Pourquoi a-t-il fait une chose pareille? Je n'en ai aucune idée", a-t-il dit.
La conférence de presse de CAIR, organisée alors qu'aucun lien n'a encore été établi par les autorités avec une quelconque idéologie, donnait l'impression d'une action préventive.
L’Islamophobie aux Etats-Unis, très présente dans la campagne pour la présidentielles chez les candidats républicains, s'est encore exacerbée depuis les attentats de Paris revendiqués par le groupe takfiriste Daesh et qui ont fait 130 morts le 13 novembre.
Avec AFP