"Quand vous allez faire vos courses, ou vous allez travailler, vous allez au cinéma, vous allez à l’église, vous conduisez votre enfant à l’école --vous devriez être en sécurité", a-t-elle dit.
Hillary Clinton, candidate aux primaires démocrates pour la Maison Blanche, n'a pas été jusqu'à qualifier jeudi d'attentat terroriste la fusillade en Californie, mais elle a estimé que les Etats-Unis devaient mener la lutte contre "le terrorisme jihadiste violent".
La favorite dans les sondages pour l'investiture de son parti en vue de la
présidentielle de 2016 a évoqué lors d'une visite d'usine dans le New Hampshire
(nord-est) la "terrible fusillade" de San Bernardino (Californie), qui a fait
mercredi 14 morts et 21 blessés, et affirmé qu'il était crucial pour les
Américains de se sentir en sécurité.
"Quand vous allez faire vos courses, ou vous allez travailler, vous allez
au cinéma, vous allez à l'église, vous conduisez votre enfant à l'école --vous
devriez être en sécurité", a-t-elle dit.
Soulignant qu'il était encore trop tôt pour déterminer les motivations du
couple marié auteur de cette fusillade, Mme Clinton a mis en garde contre "la
propagation du terrorisme jihadiste violent et son influence qui incite de plus
en plus de gens à commettre ces horribles actes de violence à travers le monde".
Elle a fait référence aux propos du président Barack Obama qui a jugé jeudi
que la piste terroriste était "possible".
"Par conséquent, nous devons considérer cela avec sérieux et nous devons
faire en sorte que le reste du monde se joigne à nous" pour combattre
l'extrémisme, a déclaré Mme Clinton.
Des médias américains ont rapporté jeudi que l'auteur de la fusillade, Syed
Farook, s'était radicalisé lors d'un voyage en Arabie saoudite en 2013 au cours
duquel il avait rencontré son épouse Tafsheen Malik, née au Pakistan et sa
complice dans le massacre.
Selon la chaîne CNN, citant des sources policières, il aurait également eu
des contacts avec des personnes suspectées de terrorisme international connues de la police fédérale américaine (FBI).
Mme Clinton a également mis en garde le président russe Vladimir Poutine
qui, en soutenant le régime syrien de Bachar al-Assad, pourrait "compliquer"
les efforts pour éradiquer le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
"S'il oeuvre avec nous, ce sera un plus", a-t-elle relevé. "S'il est en
désaccord avec nous, ça pourrait compliquer nos efforts pour combattre l'EI et
essayer de le défaire".