"Notre devoir est de protéger l’Etat, le système et la stabilité, et de ne pas réclamer ce qui nous est impossible d’obtenir".

Le ministre libanais de l’intérieur Nouhad Machnouk a estimé que le village d’Aarsal est « occupé et des milliers d’hommes armés sont déployés dans son jurd. Mais notre préoccupation majeure est de ne pas entrer dans le bourbier de la guerre syrienne. Ce qui se passe dans la région d’Aarsal dépend de la guerre en Syrie. Au lieu de se plaindre et de contester les images des miliciens (du groupe terroriste al-Nosra, filmés lors de l’opération de l’échange de prisonniers en train d’exposer leurs armes et de scander des slogans), nous devons renforcer la politique stipulant de ne pas entrer dans le bourbier de la guerre syrienne ». 

Se félicitant au cours d’un point de presse de la capacité de l’institution de la sureté générale à surmonter les obstacles politiques, Machnouk a fait savoir que « rien n’est sérieux pour l’instant au sujet des pourparlers concernant les militaires enlevés par Daech, mais nous allons faire de notre mieux avec le général (de la sureté générale) Abbas Ibrahim  pour mener à bien cette affaire ».

Selon lui, les efforts seront plus importants et plus difficiles pour obtenir l’élargissement des neuf militaires détenus par Daech.

Et de poursuivre : « Notre devoir est de protéger l’Etat, le système et la stabilité, et de ne pas réclamer ce qui nous est impossible d’obtenir, au moment où de superpuissances souffrent de problèmes dont nous sommes à l’abri », a-t-il entre autre souligné.