Cette série d’attentats intervient alors que les principales parties irakiennes ne sont pas favorables au maintien d’un contingent US après la date butoir de fin 2011.
Une série d'attaques a frappé plus d'une quinzaine de villes en Irak lundi matin faisant au moins 66 morts et plus de 230 blessés, selon un nouveau bilan provisoire.
Ce bilan est le plus élevé en une journée depuis le début de l'année.
Outre les villes saintes de Najaf et Kerbala, ont été frappées dans la matinée de lundi les villes de Kout, Tikrit, Bagdad, Taji, Kirkouk, Ramadi, Khan Beni Saad, Iskandariya, Mossoul, Balad et plusieurs localités de la province de Diyala dont Baqouba.
L'attaque la plus meurtrière, un double attentat à la bombe, a fait au moins 40 morts et 65 blessés à Kout, à 160 km au sud-est de Bagdad, selon Ghalid Rashid Khazaa, un porte-parole des services de santé de la région de Wasit, dont Kout est le chef-lieu.
Cette série d'attentats intervient alors que les principales composantes politiques irakiennes ne sont pas favorables au maintien d'un contingent américain après la date butoir de fin 2011.
Les Etats-Unis ont encore 47.000 soldats en Irak, qui doivent tous partir à la fin de l'année, selon l'accord de sécurité signé en novembre 2008 entre Bagdad et Washington.
Or, Washington exerce des pressions sur le gouvernement irakien pour qu’il accepte le maintien de soi-disant formateurs américains dans le pays.