La réunion extraordinaire de ce mardi du Conseil des gouverneurs est revenue sur le rapport de Yukiya Amano, le Directeur général de l’Agence viennoise, avant de voter à l’unanimité en faveur de ce projet de résolution.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a "salué" mardi la décision de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de refermer le dossier concernant la dimension militaire passée du programme nucléaire iranien.
La décision de l'AIEA "va bien au-delà de la fermeture de la question de la soi disant (possible dimension militaire du programme nucléaire iranien) et annule les 12 résolutions précédentes (...) de l'AIEA qui contenaient des restrictions sérieuses contre notre programme nucléaire", a déclaré Mohammad Javad Zarif, selon les médias iraniens.
Le Conseil des gouverneurs de l'Agence interntationale de l'Energie atomique, (AIEA), vient d'adopter, à l'unanimité, le projet de résolution, élaboré par les membres des 5+1, en vertu duquel le dossier PDM, (possibles dimensions militaires), de l'Iran sera, définitivement, fermé.
Selon l'agence Mehrnews, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'Energie atomique a adopté mardi à l'unanimité le projet de résolution, présenté par les 5+1 censé fermer le dossier sur la "possible dimension militaire" passée (PDM) du programme nucléaire iranien.
La réunion extraordinaire de ce mardi du Conseil des gouverneurs est revenue sur le rapport de Yukiya Amano, le Directeur général de l'Agence viennoise, avant de voter à l'unanimité en faveur de ce projet de résolution.
Selon l'accord nucléaire, signé entre l'Iran et les 5+1, les engagements de l'Iran évoqués dans le plan global d'action commune et en contrepartie la levée par les 5+1 des sanctions internationales contre l'Iran pour fermer le dossier sur une possible dimension militaire (PDM), seraient contraignants une fois le dossier nucléaire fermé.
La fermeture officielle de l'enquête va désormais permettre à Téhéran d'"accélérer" la mise en œuvre des mesures préliminaires à l'application de l'accord de Vienne, a souligné l'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA, Reza Najafi.
Téhéran espère une entrée en vigueur début janvier et entend remplir tous ses engagements, d'ici "deux-trois semaines", a assuré M. Najafi.
En échange d'une levée des sanctions internationales, l'Iran doit notamment se contenter d'exploiter 5.060 centrifugeuses servant à enrichir l'uranium, et réduire son stock d'uranium enrichi à 300 kg, en exportant plusieurs tonnes excédentaires.