Un chef religieux et militaire de Daesh a été tué.
Nouveau revers de la milice wahhabite takfiriste Daesh (Etat islamique): elle a essuyé mardi des pertes importantes dans ses rangs, dont un chef militaire et religieux, Abou Abdallah Amer ainsi que d’autres miliciens. Et ce dans deux opérations menées par le Hezbollah et un tir effectué par l’armée libanaise à la frontière avec la Syrie.
Selon l’officine Media de guerre de la Resistance, le chef de Daesh Abou Abdallah Amer a succombé lors de l’explosion d’un engin piégé déposé dans la région du Jurd Ras Baalbek, au passage de son véhicule. Un expert des explosifs qui l’accompagnait fait partie des tués .
Amer était le chef religieux de la région de Qalamoune ainsi que le chef militaire de Daesh dans la région qui s’étend entre le jurd de Ras Baalbek au Liban jusqu’à celui de Kara en Syrie.
Un autre engin piégé planté dans cette région a eu raison d’un convoi de miliciens venus au secours du premier. Un responsable de Daesh sur le passage Roumiate, connu sous le sobriquet Dorghame a été grièvement blessé et serait mourrant et il y aurait 7 blessés, selon le site d’information al-Ahed News
Selon le journal libanais al-Akhbar, des accrochages s’en sont suivis entre les combattants du Hezbollah et les miliciens de Daesh.
Durant les combats, l’armée libanaise a pris pour cible via un missile téléguidé une voiture tout-terrain à Kherbet Daoud, toujours dans le jurd de Ras balbek, tuant un chef de Daesh, le syrien Abou Jassem al-Flitat et trois de ses compagnons, selon un communiqué de l 'armée libanaise.
Des observateurs sur place ont assuré pour le journal al-Akhbar que plusieurs frappes douloureuses ont été assenées ces derniers jours aux miliciens de Daesh alors qu'ils tentaient de s’infiltrer au Liban en traversant les collines situées entre le jurd du Qaa et celui de Ras Baalbek. Il y a des tués et des blessés dans leurs rangs. Un attroupement de miliciens sur le passage de Zamrani a été pris pour cible, essuyant des pertes dans ses rangs.
Et puis dans la localité syrienne de Zabadani, non loin de la frontière du Liban, où le siège imposé au dernier quartier entre les mains des milices se poursuit depuis l’entrée en vigueur de la trêve, le mois de septembre dernier, une tentative de fuite des miliciens en direction de la vallée s’est soldée par un échec lorsque ses membres sont tombés dans une embuscade tendu par des combattants du Hezbollah.