Le ministre russe a également confirmé que la coordination des frappes aériennes étasuniennes et russes visant Daech restait en vigueur pendant deux mois et demi.
Le ministre a fait connaître la position de principe de la Russie, selon laquelle le processus de négociations ne doit impliquer que l'opposition patriotique qui n'est pas liée au courant extrémiste et à Daech.
La frontière entre la Syrie et la Turquie devrait être fermée immédiatement afin d'empêcher les takfiristes d'être soutenus, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au terme d'une réunion du Conseil de Sécurité de l'Onu qui s’est tenue à New York.
"Comme l'ont dit plusieurs fois des représentants des pays membres, l’idéal serait de fermer la frontière entre la Syrie et la Turquie afin de limiter le soutien extérieur des différents groupes qui combattent en Syrie", a indiqué le chef de la diplomatie russe.
Le ministre a fait connaître la position de principe de la Russie, selon laquelle le processus de négociations ne doit impliquer que l'opposition patriotique qui n'est pas liée au courant extrémiste et à Daech. Des groupes tels que le Front Al-Nosra n'ont pas leur place à la table des négociations, estime le chef de la diplomatie russe.
La résolution du Conseil de sécurité sur un plan de paix en Syrie, adoptée vendredi soir, ne mentionne pas le nom du président Bachar el-Assad. A cet égard, M. Lavrov a souligné qu'il fallait éviter de commettre les mêmes erreurs. Selon lui, la mise en place d’une coordination de la lutte contre le terrorisme est impossible tant que la question du sort de Bachar el-Assad ne sera pas réglée.
Le ministre russe a également confirmé que la coordination des frappes aériennes étasuniennes et russes visant Daech restait en vigueur pendant deux mois et demi.