"Les tentatives américaines et saoudiennes de réaliser en politique ce qu’ils n’ont pas pu faire en guerre seront vaines".
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah cheikh Naïm Kassem a déclaré que "Daech n'est pas une force invincible, ni une force imposante, bien au contraire, mais c'est une force qui s'est gonflée dû au soutien international et régional illimité. Les crimes commis par Daech à l'encontre de la paix et de la stabilité provoque un très grand bruit".
S'exprimant dans une rencontre organisée par le rassemblement des professeurs de la mobilisation pédagogique du Hezbollah, à Beyrouth. Cheikh Kassem a indiqué que la lutte contre Daech n'est pas "si compliquée ni si difficile. Nous pouvons le vaincre en le combattant. La preuve en est qu'au Liban, au moment où Daech, al-Nosra et le courant takfiriste ont commencé à s'étendre dans la Békaa et au nord, (…) nous avons réussi, en conjuguant nos efforts, à empêcher la mise en place des émirats terroristes, à freiner la circulation des voitures piégées, à faire pression sur ces groupes takfiristes, et à arrêter un grand nombre d'eux qui profitaient d'un milieu favorable. C'est ainsi qu'il leur est devenu difficile de se déplacer librement dans le pays, et ceci est une victoire pour le Liban en face du courant takfiriste".
"Nous sommes convaincus que la solution politique en Syrie signifie que les Syriens se mettent d'accord pour diriger leur pays. Les tentatives américaines et saoudiennes de réaliser en politique ce qu'ils n'ont pas pu faire en guerre seront irréalisables", a-t-il dit.
Au sujet de la coalition dite "islamique" dirigée par l'Arabie Saoudite, le numéro 2 du Hezbollah a fait savoir que le Liban ne fera pas parti de cette coalition, et nous n'aiderons pas l'Arabie Saoudite, accusée et impliquée dans le terrorisme, à cacher son hypocrisie".