8 hélicoptères de type Apache, deux autres de type Chinook et un char sophistiqué ont été détruit suite à ce tir.
L’armée et les forces populaires d’Ansarullah ont tiré samedi un nouveau missile de type Qaher contre la base de Safer à Maareb (centre).
Selon une source militaire citée par AlManar, plus de 86 envahisseurs et mercenaires ont été tués et plus de cent autres blessés suite à ce tir de riposte à la violation du cessez-le-feu de la part de la coalition saoudienne et de ses alliés.
8 hélicoptères de type Apache, deux autres de type Chinook et un char sophistiqué ont été détruit suite à cette opération.
Les forces yéménites ont également tiré un missile balistique de type Qaher 1 contre un rassemblement des forces saoudiennes dans le poste frontalier d’AlTiwal.
L’Arabie et ses mercenaires tentent depuis plusieurs de s’infiltrer dans la région yéménite de Harad.
Selon une source militaire yéménite citée par le site yéménite Khabar, 79 soldats saoudiens et mercenaires ont été tués et 100 autres blessés suite au tir de ce missile.
Ces ripostes interviennent après les bombardements saoudiens contre la capital Sanaa, et les provinces de Dhamar, Hajjah, Saada, Taez, Jawf et autres.
La décision de mettre fin à la guerre au Yémen relève de l’Arabie
Au niveau politique, les pourparlers de paix interyéménites sous l'égide de l'ONU doivent s'achever dimanche en Suisse, alors que le cessez-le-feu censé aider ces discussions a été violé à maintes reprises par la coalition saoudo-US et leurs alliés.
Une conférence de presse du médiateur des Nations unies Ismaïl Ould Cheikh Ahmed est prévue dimanche à Bienne à 16h00 GMT en clôture des négociations interyéménites entre les forces nationales et la délégation de Ryad, (des Yéménites) représentant la coalition saoudo-US.
Les pourparlers qui se tiennent dans un hôtel du canton de Berne, loin des médias, ont débouché samedi sur l'annonce de la création d'un "comité militaire neutre" chargé de surveiller le cessez-le-feu, et doivent également constituer un deuxième comité chargé de surveiller l'acheminement de l'aide humanitaire, selon des sources yéménites.
Le cessez-le-feu est théoriquement entré en vigueur avec l'ouverture des négociations mardi dernier, mais a été systématiquement violé chaque jour suite aux bombardements saoudiens.
"Les négociations ont échoué sur le fond, mais pas dans la forme", a estimé une source de la délégation nationale, affirmant que la trêve humanitaire était "mort-née".
Des observateurs yéménites soulignent que la décision de mettre fin à la guerre au Yémen relève de l’Arabie et des Etats-Unis et non pas de la délégation de Ryad.