Les médias israéliens, dont le quotidien de gauche Haaretz, ont fait état de plusieurs accusations de harcèlement sexuel de la part d’anciennes employées de Shalom.
Le ministre israélien de l’Intérieur, Sylvan Shalom, a annoncé dimanche qu’il démissionnait de son poste et quittait la politique après que des médias ont fait état d’accusations de harcèlement sexuel à son encontre.
« Dans ces circonstances, j’ai décidé de démissionner de mon poste de ministre et de député », a dit dans un communiqué Shalom, un membre du Likoud, le parti de droite du premier ministre Benjamin Nétanyahou.
Le procureur général a demandé à la police de mener une enquête sur les accusations rapportées dans la presse, a indiqué le ministère de la Justice.
Les médias israéliens, dont le quotidien de gauche Haaretz, ont fait état de plusieurs accusations de harcèlement sexuel de la part d’anciennes employées de Shalom.
La semaine dernière, Haaretz a indiqué qu’une ancienne employée avait accusé le ministre, mais n’avait pas officiellement porté plainte auprès de la police.
La même allégation s’est reproduite l’année dernière alors que Shalom était un candidat potentiel pour succéder au président Shimon Peres.
« À la suite de cette information, écrivait dimanche Haaretz, plusieurs autres femmes ont aussi affirmé que le ministre les avait agressées sexuellement ». Le Jerusalem Post a recensé onze femmes qui ont indiqué que Shalom leur aurait fait « des avances sexuelles inappropriées ».