Human Rights Watch a enregistré 10 frappes aériennes de la Coalition saoudienne contre des zones civiles, soulignant qu’elle n’a pas trouvé d’objectif militaire justifiant ce bombardement.

L’unité des missiles de l’armée yéménite (pro Saleh) et des comités populaires du Yémen a tiré un missile balistique sur une base militaire de l’Arabie saoudite, dans la province d'Assir, a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.

Selon les médias yéménites, dont la chaîne satellitaire Al-Massira, un missile balistique de type Qaher-1 a été tiré en direction de la base militaire Al-Fayçal à Khamis Mashit, dans la province saoudienne d’Assir, la frappant de plein fouet.

Selon une source militaire au ministère yéménite de la Défense, « le missile a touché sa cible avec précision, provoquant de graves dommages à la base ».

« Le lancement de missiles représente la première phase de l'escalade du conflit contre la coalition américano-saoudienne et qui s’inscrit dans la dissuasion stratégique », précise la source.

Il faut souligner que c’est la première fois qu’un  missile atteint la base militaire Fayçal . 

Le porte-parole officiel de l'armée yéménite le général Ghalib Luqman a annoncé que 300 cibles militaires saoudiennes notamment des installations vitales ont été  introduites à la liste des objectifs de l’unité des missiles de l'armée yéménite et des comités révolutionnaires au Yémen.

Rappelons que mardi, un autre missile Qaher 1 avait été lancé  contre la société saoudienne Aramco dans la province saoudienne de Jizane, au sud de l'Arabie.

Progression des forces conjointes

Les forces conjointes ont pénétré dans la  province de Jizane et ont pris le contrôle de plusieurs sites militaires et détruit un dépôt d'armes.

Toujours à Jizane , il est question que ces forces  ont détruit un dépôt d'armes à Alramadh, provoquant des affrontements au sein des  forces saoudiennes.

Dans la ville de Taëz, un certain nombre de mercenaires, notamment du originaires du Mexique, des États-Unis et de la Colombie ont été tués dans une attaque à la roquette contre leur lieu de rassemblement dans le district de Zabab.

Massacre saoudien d’une nouvelle famille yémenite

Et puis à Saada, au nord du Yémen, l’aviation saoudienne a commis un nouveau massacre dans l’un  des villages du district de Katfa , et dont les victimes sont les membres d’une seule famille , notamment des femmes et des enfants.

Selon l'Agence d’information yéménite Saba , une source de sécurité a déclaré que l'aviation saoudienne a lancé un raid aérien visant une maison dans la province de Saada, tuant cinq personnes et en blessant six autres, dont des femmes et des enfants.

De même l’aviation saoudienne a bombardé Bir Miaj dans le district de Razekh, une province frontalière de Saada. UN certain nombre de citoyens ont également été tués dans des raids sur Sanaa et Hodeidah.

Human Rights Watch dénonce les frappes illégales de l’aviation saoudienne

Human Rights Watch a enregistré 10 frappes aériennes de la Coalition arabe menée par l'Arabie saoudite contre des zones civiles, confirmant qu’elle  n'a pas trouvé d’objectif militaire justifiant ce bombardement.

Dans son rapport,  l'organisation qualifie  les raids aériens saoudiens ciblant des zones civiles, «  de violation des lois de la guerre ».

Elle a souligné que « les objectifs des raids de  l'aviation saoudienne dans la capitale Sanaa étaient purement civils et non militaires ».

Le rapport a également souligné les violations enregistrées par Amnesty International concernant des raids ciblant des écoles à Hajjah, Sanaa et Hodeidah où  cinq civils ont été tués et 14 blessé.

Pour sa part, l'Organisation des Nations Unies a estimé que l’alliance menée par l'Arabie saoudite est responsable des attaques menées contre des zones civiles ,  denses en population.