Feu vert pour mettre une centaine d’écoles islamiques sous surveillance.
Blaise Richard Randimbisoa, ministre malgache de la Sécurité publique, a reconnu que Madagascar figurait dans la liste des pays considérés comme refuges de terroristes.
Blaise Richard Randimbisoa, ministre malgache de la Sécurité publique, a reconnu que Madagascar figurait dans la liste des pays considérés comme refuges de terroristes et a appelé à être prêt à "toute éventualité" ainsi qu'à travailler en étroite collaboration avec Interpol, la France et les Etats-Unis. En attendant, il a donné son feu vert pour mettre une centaine d'écoles islamiques sous surveillance.
Afin de pouvoir détecter les signes de radicalisation sans exacerber les tensions ethnico-religieuses, les autorités malgaches devront adopter une attitude de réconciliation avec la diaspora musulmane locale. Mais la surveillance accrue des musulmans malgaches, qui représentent 7% de la population totale de l'île selon la statistique la plus récente, a froissé leurs relations.
Le fait que Madagascar doive accueillir le 16e Sommet de l'Organisation Internationale de la Francophonie n'est du reste pas complètement étranger au déploiement de cette urgence nouvelle.
Les attentats de 13 Novembre à Paris ayant fait 132 morts et plus de 350 blessés ont entraîné une prise de conscience à Madagascar et mené à l'arrestation d'un terroriste suspecté d'entretenir des liens avec l'EI.
L'homme d'origine indo-pakistanaise soupçonné de terrorisme a été mis en détention le 20 Novembre à Antananarivo. Le suspect a été repéré après la diffusion de messages sur les réseaux sociaux à travers lesquels il véhiculait des messages islamistes de haine et anti-français. Le présumé terroriste a été libéré du fait de l'absence de preuves de son activité terroriste.