22-11-2024 11:01 PM Jerusalem Timing

Le portable d’un chef Daesh atteste de contacts avec les services secrets turcs

Le portable d’un chef Daesh atteste de contacts avec les services secrets turcs

Enième preuve qui accuse la Turquie de complicité avec Daesh.

Ankara pourrait bien être embarrassée par cette nouvelle révélation... Le portable retrouvé sur un dirigeant local de l’Etat islamique en dit long sur les relations entre l’organisation et les services secrets turcs.

Le téléphone portable ainsi que l’historique des conversations contiendraient des messages des services de renseignements de Turquie, a expliqué un commandant des forces irakiennes antiterroristes à la chaîne d’information nationale Alsoumaria.

Jabbar al-Ma’mouri a ajouté que «le téléphone portable a été trouvé sur l’un des dirigeants de Daesh tué dans la partie nord de la province de Salah ad-Dine», en Irak le 19 décembre.

Selon le commandant, les messages retrouvés prouveraient le soutien à l’organisation terroriste des services turcs, qui assureraient la sécurité aux points d’entrée utilisés par les combattants islamistes pour rejoindre l’Irak depuis la Turquie.


Le téléphone «contient également d’autres informations importantes qui ne peuvent être dévoilées pour le moment, et a été remis aux groupes spécialisés dans la sécurité pour une analyse approfondie», a précisé Ma’mouri.

En novembre, Alexander Orlov, l’ambassadeur russe en France, avait accusé Ankara de jouer un rôle «ambigu» dans la campagne de lutte contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie et d’agir comme complice des groupes terroristes.

En réaction, l’ancien conseiller principal du Département d’Etat américain David Phillips avait déclaré à la même époque que la Turquie avait fourni un soutien matériel à Daesh parce qu’elle partageait un «lien spirituel» avec l’organisation, ainsi qu’un ennemi commun : le président syrien Bachar el-Assad.

«Le rôle de la Turquie n’est pas ambigu», avait-il expliqué, «elle a ouvertement soutenu Daesh» et a fourni «un soutien logistique, de l’argent, des armes, des moyens de transports, et des soins médicaux aux combattants blessés».

 

Source: Russia Today