Outre la France, "Israël" a prévu l’arrivée de 7.300 juifs d’Ukraine, 7.100 de Russie et quelque 3.500 d’Amérique du nord.
L'immigration en « Israël » des juifs de France a atteint un niveau record en 2015, ont annoncé jeudi des responsables israéliens, un départ principalement motivé selon eux par l'insécurité physique et les incertitudes sur le plan économique.
Environ 8.000 juifs de France avaient été recensés comme devant arriver en « Israël » au cours de l'année 2015, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère israélien de l'Immigration, parlant d'"un record jamais atteint".
Les chiffres finaux n'étaient pas encore disponibles.
Entre 500.000 et 600.000 juifs vivent en France, ce qui en fait la première communauté juive d'Europe, et la troisième mondiale derrière « Israël » et les Etats-Unis.
L'immigration en « Israël » des juifs de France a grimpé cette année de 10% comparé à 2014, selon l'Agence juive, une organisation semi-officielle qui supervise l'immigration vers les territoires palestiniens occupés.
"Cette augmentation devrait continuer dans un futur proche", a estimé le porte-parole de l'Agence Avi Mayer.
Selon lui, "la montée du sentiment d'insécurité physique et l'incertitude sur le plan économique" sont les principales raisons de cette émigration.
Les juifs de France ont notamment "le sentiment qu'Israël leur offrira les chances (de construire) un meilleur avenir", poursuit-il.
En 2015, l'émigration, connue sous le nom de "aliyah" ("montée vers Israël"), devrait battre un record depuis 15 ans, avec 30.000 nouveaux immigrants juifs, selon l'Agence juive.
« Israël » encourage les juifs à émigrer en « Israël ». Plus de trois millions l'ont fait depuis l’usurpation de la Palestine en 1948.