24-11-2024 06:56 AM Jerusalem Timing

Lutte contre Daech: le Pentagone continue à faire cavalier seul

Lutte contre Daech: le Pentagone continue à faire cavalier seul

Bien que Moscou se dise prête à partager les informations dont elle dispose sur l’État islamique (EI, Daech), le Pentagone renonce à coopérer avec la Russie...

Le département américain de la Défense refuse de coopérer avec Moscou et pose des conditions.

Bien que Moscou se dise prête à partager les informations dont elle dispose sur l'État islamique (EI, Daech), le Pentagone renonce à coopérer avec la Russie dans la lutte contre le terrorisme en Syrie tant que le Kremlin n'aura pas changé sa position à l'égard de Bachar el-Assad, a annoncé vendredi à Sputnik la porte-parole du ministère américain de la Défense Michelle Baldansa.

Le lieutenant-général Sergueï Roudskoï, chef du Centre de commandement opérationnel de l'État-major de l'armée russe, a annoncé ce vendredi que la Russie était prête à partager avec la coalition occidentale les informations dont elle disposait sur les positions des terroristes en Syrie mais attendait de cette dernière qu'elle lui rende la pareille.

"La position du ministère de la Défense reste immuable. Nous n'allons pas coopérer avec la Russie tant que Moscou ne changera pas sa stratégie de soutien au régime d'Assad et ne concentrera pas ses efforts sur l'EI", a déclaré Michelle Baldansa.

Le 15 décembre, lors de la rencontre Poutine-Lavrov-Kerry à Moscou, les responsables américains avaient exprimé leur détermination à coopérer avec laRussie. Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, pour régler le conflit syrien, il est extrêmement important que tous ceux qui sont déterminés à lutter contre le terrorisme unissent leurs efforts.

Depuis le 30 septembre, la Russie effectue des frappes aériennes contre le groupe terroriste État islamique en Syrie, à la demande du président syrien Bachar el-Assad. L'aviation des États-Unis et de leurs alliés bombarde les positions de Daech en Syrie depuis septembre 2014, et ce sans avoir reçu l'aval du Conseil de sécurité de l'Onu ou du gouvernement syrien.