Un projet de loi est en cours de rédaction pour adopter des mesures liberticides.
Aux Etats-Unis, certains fonctionnaires croient que depuis la fin de la guerre froide, la Russie a fortement élargi son programme de propagande en utilisant des médias tels que Russia Today et l'agence Sputnik opérant en 35 langues.
Par conséquent, remarque le Washington Times, le gouvernement russe renforce son influence médiatique en Europe centrale et orientale, au Proche-Orient et dans les pays latino-américains, rapporte l'agence russe Sputnik.
Le membre du Congrès Edward Royce a déclaré que le conseil chargé des médias nécessitait une réorganisation car il ne remplit pas, selon lui, suffisamment ses fonctions. Le député souligne que pour la dizaine d'employés nommés par la Maison Blanche, leur activité au conseil ne représente pas réellement un travail de fond.
Dans ces conditions, M. Royce a préparé, en collaboration avec le démocrate Elliot Engel, un projet de loi qui consoliderait le poste de chef du conseil et éliminerait les médias redondants.
Selon Engel, les médias américains "étaient noyés sur la scène internationale" non seulement par la Russie, mais aussi par la propagande intense de Daesh qui se répand au Proche-Orient afin de recruter plus de terroristes.
L'allusion aux médias de Daesh, au côté de ceux des russes pourrait illustrer à première vue une velléité de les mettre sur le même pied d'égalité. Si ce n'est se servir de la milice wahhabite comme épouvantail, pour justifier davantage des mesures liberticides.