8 soldats bahreinis ont été tués, selon des chiffres officiels, depuis le début de l’offensive de la Caolition arabe contre le Yémen.
Bahreïn a annoncé mardi la mort au Yémen de trois de ses militaires membres de la coalition arabe conduite par Ryad pour combattre l’organisation Ansarullah et une bonne partie de l’armée yéménite fidele à l’ancien président Ali Abdallah Saleh.
Les capitaines Ahmed Mohammed Amine et Moubarak Saad al-Roumaihi ainsi que le sergent Hasan Ali Skandar sont morts dans "un incident à la frontière sud de l'Arabie saoudite", a indiqué un communiqué du commandement des forces de défense bahreïnies, sans autre détail.
Ces décès portent à huit le nombre de militaires bahreïnis tués le début en mars de l'intervention de la coalition arabe.
Les régions saoudiennes frontalières du Yémen sont souvent la cible de tirs en provenance de ce pays et plus de 80 personnes y ont péri depuis mars.
La coalition militaire arabo est intervenue au Yémen pour mener des frappes aériennes puis des opérations terrestres dans le but de soutenir militairement les forces loyales au président contesté par la plupart des Yéménites dont les Houthis.
Grace au large soutien populaire dont ils disposent, ces derniers se sont emparés depuis l'an dernier de larges pans du territoire yéménite.
Outre l'Arabie et Bahreïn, d'autres pays arabes comme les Emirats arabes unis, le Koweït, le Qatar, l'Egypte et le Soudan participent à cette coalition depuis le mois de mars dernier.
La guerre au Yémen a fait quelque 6.000 morts, 28.000 blessés et 2,5 millions de déplacés, mais n’est parvenu à éliminer les Houthis et l’armée yéménite, ni à les faire plier.
Avec AFP