24-11-2024 06:28 AM Jerusalem Timing

Les USA dépensent 231 M USD dans un projet voué à l’échec

Les USA dépensent 231 M USD dans un projet voué à l’échec

L’Agence américaine de bouclier antimissile (Missile defense) a dépensé 231 millions de dollars dans un programme dont la non-viabilité aurait été évidente si quelqu’un avait dessiné son schème avant le lancement..

Le programme américain pour suivre le lancement des missiles était si désespérant que son échec aurait pu être prévu si ce projet avait été dessiné sur un bout de papier, écrit le quotidien américain Los Angeles Times.

L'Agence américaine de bouclier antimissile (Missile defense) a dépensé 231 millions de dollars dans un programme dont la non-viabilité aurait été évidente si quelqu'un avait dessiné son schème avant le lancement, rappelle le Los Angeles Times concernant le système de suivi précis depuis l'espace.

Le projet avait été lancé en 2009 et a été annulé au bout de quatre ans, après que des experts indépendants aient conclu que toute la conception était sans espoir. Aucun satellite n'a été lancé dans le cadre de ce programme et cet échec était le dernier dans la série des échecs coûteux de l'agence, note le journal américain.

"C'est un exemple de ce qui peut aller mal dans les marchés de la défense. D'énormes sommes d'argent ont été dépensées sur des choses qui ne devraient rester qu'à l'état de concept", a indiqué David Barton, membre du comité de l'Académie nationale des sciences qui avait pris la décision sur le programme de défense antimissile.

En demandant un financement, l'Agence présentait ce système comme un outil spectaculaire pour protéger les États-Unis et ses alliés des attaques nucléaires en provenance de la Corée du Nord et de l'Iran. Il aurait coûté beaucoup moins cher que ses alternatives. Le concept prévoyait la mise en orbite de 9 à 12 satellites au-dessus de l'équateur pour repérer les lancements de missiles et pour suivre précisément leur vol.

Cela étant, des satellites en orbite au-dessus de l'équateur ne peuvent pas suivre la trajectoire de vol de missile au-dessus de l'Arctique dans le cas d'un lancement en provenance de l'Iran ou de la Corée du Nord, indique le journal. En outre, les capteurs des satellites n'étaient pas assez puissants pour distinguer les ogives de cibles fictives.