Un total de 276 jeunes filles avaient été enlevées le 14 avril 2014 par Boko Haram.
Le gouvernement nigérian est prêt à négocier avec "une direction crédible" du mouvement takfiriste Boko Haram la libération des 200 jeunes filles dont l'enlèvement en avril 2014 à Chibok avait soulevé une vague d'indignation mondiale, a assuré mercredi le président Muhammadu Buhari.
"Nous sommes à la recherche d'une direction crédible de Boko Haram qui nous confirme que les jeunes filles sont toujours en vie", a affirmé le président à l'occasion d'un nouveau programme d'échange avec les auditeurs à la radio-télévision.
"Nous sommes prêts à négocier sans condition avec une direction crédible de Boko Haram" pour obtenir la libération des jeunes filles, à propos desquelles les autorités ne disposent d'aucune information, selon lui.
Un total de 276 jeunes filles avaient été enlevées le 14 avril 2014 par Boko Haram alors qu'elles se préparaient à passer des examens scolaires, à Chibok, dans l'Etat de Borno, dans le nord-est du Nigeria, berceau du groupe takfiriste.
Quelques dizaines d'entre elles avaient réussi à l'échapper mais environ 200 d'entre elles sont restées aux mains de Boko Haram, dont les crimes ont fait plus de 17.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis 2009.
Avec AFP