23-11-2024 06:54 PM Jerusalem Timing

Plusieurs attentats suicides revendiqués par Daesh à Qamichli:16 tués,35 blessés

Plusieurs attentats suicides revendiqués par Daesh à Qamichli:16 tués,35 blessés

L’armée syrienne conquiert la totalité de cheikh Maskine à Deraa

Au moins 16 personnes ont été tuées et 30 blessées mercredi soir dans une série d’attentats-kamikazes contre trois restaurants de Qameshli, au nord-est de la Syrie, proche de la Turquie.

Les explosions ont frappé simultanément deux restaurants, Miami et Simoni, dans cette ville à majorité kurde située dans la province d'al-Hasakah. Des dizaines de personnes y célébraient le Nouvel-An.

Le porte-parole des forces Assayesh du parti «Unités de protection du peuple» (PYD) Redur Xelil a précisé pour le media russe Russia Today que les explosions ont été menées contre la population kurde et les chrétiens assyriens. D’après lui, les kamikazes étaient des combattants de Daesh.

Le groupe terroriste de Daesh a, à son tour, reconnu la responsabilité mais cette information n’était pas encore confirmée par les autorités syriennes.

Une troisième explosion aurait été ravagé encore un restaurant Gabriel peu après les deux premières. Selon les témoignages, ce restaurant se trouvait tout près des deux premiers.

Dans le même temps, l'armée syrienne a trouvé un engin explosif dans une autre partie de la ville où une majorité des chrétiens assyriens habitent.

Selon un correspondant de l'AFP à Qameshli, les trois restaurants étaient bondés au moment des explosions et l'établissement où un kamikaze s'est fait exploser est situé dans le quartier chrétien.

Ce n’est pas la première fois que des explosions visent les régions kurdes de la province d'al-Hasakah. Au début du décembre, au moins 20 personnes ont été tuées lorsque des explosions revendiquées par Daesh ont ciblé une ville de la province.

Les affrontements entre les Kurdes et les combattants de Daesh sont devenus habituels vu que les Kurdes contrôlent le nord de la province d'al-Hasakah ainsi que la frontière avec la Turquie, tandis que Daesh a reconquis la ville de Shadadi et les villages du sud ainsi que les régions dans les campagnes à l'est et à l'ouest de la province.

Qameshli, qui compte environ 200.000 habitants, est sous le contrôle partagé du pouvoir syrien et des autorités locales kurdes, qui ont décrété des zones d'"administration autonome" dans le nord et le nord-est de la Syrie.
   
Les troupes gouvernementales syriennes et des combattants kurdes expérimentés se coordonnent pour assurer la sécurité de la province d'Hassaké.

Toute Cheikh Maskine sécurisée


En outre, dans le gouvernorat de Deraa au sud de la Syrie, l’armée syrienne contrôle désormais la totalité de la ville Cheikh Maskine.

"L'armée a réussi à prendre le contrôle de la place centrale et de la mosquée Al-Omari de la ville d'Al Cheikh Maskine dans le gouvernorat de Deraa", a annoncé un communiqué du commandement de l’armée syrienne. D'après ces sources, les troupes syriennes y ont éliminé 11 terroristes dont quatre chefs de groupes armés.

La reconquête finale de cette ville a réussi après que toutes les voies d'approvisionnement des terroristes aient été coupées, annonce-t-on de sources militaires, selon Sputnik.

Plus tôt, le commandement de l'armée syrienne avait confirmé la libération de l'unité militaire №82 et de la hauteur d'Al-Hosn, située à 22 kilomètres de la base principale des terroristes dans le gouvernorat de Deraa.



Deux opposants arrêtés puis libérés

Dans la capitale syrienne, les autorités ont remis en liberté deux opposants syriens quelques heures après leur arrestation à la frontière avec le Liban.
 
Selon l’AFP, le Comité de coordination nationale pour les forces du changement démocratique (CCND) a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi sur sa page Facebook "la libération de nos collègues Ahmed al-Asrawi et Mounir al-Bitar".
   
Les deux hommes faisaient partie d’une centaine de personnalités qui avaient participé le 10 décembre dernier à une conférence avec des dissidents politiques et des chefs de groupes armés à Ryad.
   
MM. Asrawi et Bitar font partie de la Haute commission de l'opposition, instance formée à l'issue de cette conférence pour préparer d'éventuelles négociations avec le pouvoir du président Assad.

Mercredi, lorsqu'ils ont été arrêtés, ils étaient en route pour l'Arabie saoudite, où ils devaient assister à une nouvelle réunion de la Haute commission, selon M. Aziz.
   
L'ONU espère que les négociations sur l'avenir de la Syrie pourront s'ouvrir le 25 janvier à Genève.
   
Damas a récemment annoncé qu'il était prêt à y prendre part, soulignant cependant qu'il attendait de savoir quels groupes de l'opposition participeraient aux discussions.

 

Sources: Russia Today, Sputnik, AFP