Elles auront lieu le mois de février prochain
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a mis en garde lundi contre les objectifs des Etats-Unis qui veulent selon lui influencer les prochaines élections législatives du 26 février pour éloigner l'Iran de ses "objectifs révolutionnaires".
"Les Américains lorgnent d'un œil vorace les élections mais le grand peuple iranien agira contre la volonté des ennemis et leur donnera une gifle comme par le passé", a déclaré l'ayatollah Khamenei lors d'un discours devant un parterre de religieux.
Des élections se tiendront le 26 février en Iran pour renouveler le Parlement et l'Assemblée des experts qui est chargée de nommer, de surveiller et éventuellement de démettre le guide suprême. Les deux assemblées sont actuellement contrôlées par les conservateurs.
Plus de 12.000 personnes ont fait acte de candidature au Parlement et environ 800 pour l'Assemblée des experts.
Le ministère de l'Intérieur et le Conseil des gardiens de la constitution doivent examiner les candidatures et publier la liste de ceux qui pourront participer au scrutin.
Les Etats-Unis veulent "éloigner l'Iran des objectifs de la révolution et le rapprocher de leurs propres objectifs", a ajouté le numéro un iranien.
"Ceux qui ont accès aux informations savent quels pièges ont été tendus ou sont en train d'être placés pour infiltrer les centres de décision du pays", a affirmé l'ayatollah Khamenei.
"Si un élément infiltré s'introduit au sein de l'Assemblée des experts, au Parlement ou dans d'autres centres du pouvoir, il les rongera de l'intérieur" a-t-il ajouté.
Khamenei sur ses gardes
Malgré la conclusion de l’accord nucléaire le 14 juillet dernier à Vienne, le numéro un iranien reste sur ses gardes et met depuis en garde contre les tentatives d'infiltration des Etats-Unis.
Dernièrement, le comportement des Etats-Unis permet d'entrevoir de mauvaises intentions tramées contre la RII.
Il y a eu aussi les accusations américaines à l’Iran que ses tirs d’essai de missiles effectués les 10 et 21 octobre derniers violaient l’accord nucléaire.
Par la suite, les Américains ont durci leur conditions pour accorder des visas aux personnes ayant visité l’Iran, entre autre, mesure critiquée par Téhéran comme étant "discriminatoire".
Et puis, à la fin de la semaine passée, un responsable américain sous couvert de l’anonymat a accusé les Iraniens d’avoir procédé à des tirs d'essai de missiles près d'un de ses navires dans le détroit d'Ormuz. Ce que Téhéran a démenti catégoriquement.
Avec AFP