De nombreuses manifestations ont eu lieu en Iran et dans d’autres pays du Moyen-Orient contre cette exécution.
L'Arabie saoudite ne peut pas répondre "aux critiques en coupant des têtes", a déclaré ce mardi le président iranien Hassan Rohani après l'exécution du dignitaire saoudien Nimr Baqer Nimr qui a provoqué une grave crise régionale.
"On ne répond pas aux critiques en coupant les têtes. J'espère que les pays
européens qui réagissent toujours aux questions liées aux droits de l'Homme
feront leur devoir", a déclaré le président Rohani en recevant le ministre
danois des Affaires étrangères, Kristian Jensen, en visite à Téhéran.
"L'Arabie saoudite ne peut pas faire oublier son crime d'avoir coupé la
tête d'un dignitaire religieux avec la rupture de ses relations", a-t-il ajouté.
Les responsables iraniens ont condamné avec virulence l'exécution au sabre
du dignitaire religieux chiite saoudien, cheikh Nimr Baqer al-Nimr par
l'Arabie saoudite en affirmant que Ryad paiera "un prix élevé".
De nombreuses manifestations ont eu lieu en Iran et dans d'autres pays du
Moyen-Orient contre cette exécution.
Des manifestants iraniens ont attaqué et incendié les missions diplomatiques de l'Arabie saoudite à Téhéran et à Machhad pour protester contre cette exécution.