La Maison Blanche promet une réponse appropriée aux "provocations" nord-coréennes. Réunion du Conseil de sécurité mercredi.
La Corée du Nord affirme mercredi avoir réussi son premier essai de bombe à hydrogène, bien plus puissante que la bombe atomique ordinaire.
Cette annonce surprise d'essai de bombe H a suscité des condamnations immédiates à travers le monde.
La Corée du Sud et le Japon voisins ont dénoncé une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et la Maison Blanche a promis une réaction "appropriée" aux "provocations" de Pyongyang tout en se disant incapable de confirmer qu'il s'agissait bien d'une bombe à hydrogène.
"Nous avons été avertis qu'il y a eu une activité sismique dans la péninsule coréenne, près d'un centre d'essais nucléaires nord-coréen", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Ned Price, dans un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi."Nous surveillons et continuons d'évaluer la situation en coordination étroite avec nos partenaires régionaux", a-t-il poursuivi.
Engin "miniaturisé"
"Le premier essai de bombe à hydrogène de la république a été mené avec succès à 10H00" (01H30 GMT), a annoncé la télévision officielle nord-coréenne, précisant que l'engin était "miniaturisé".
"Avec le succès parfait de notre bombe H historique, nous rejoignons les rangs des Etats nucléaires avancés".
Une bombe à hydrogène, ou bombe thermonucléaire, utilise la technique de la fusion nucléaire et produit une explosion beaucoup plus puissante qu'une déflagration due à la fission, générée par les seuls uranium ou plutonium.
Pyongyang a testé trois fois la bombe atomique A, qui utilise la seule fission, en 2006, 2009 et 2013, ce qui lui a valu plusieurs volées de sanctions internationales.
Réunion du Conseil de sécurité mercredi
Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'urgence mercredi matin à New York à propos de l'annonce par Pyongyang d'un nouvel essai nucléaire nord-coréen, ont annoncé des diplomates.
La réunion "a été demandée par les Etats-Unis et le Japon" et elle prendra la forme de consultations à huis clos "dans la matinée" (heure de New York) entre les 15 pays membres, a précisé la porte-parole de la mission américaine auprès de l'ONU, Hagar Chemali.
Avec AFP