L’annonce nord-coréenne a été accueillie avec beaucoup de scepticisme par les spécialistes.
La Maison Blanche a clairement mis en doute mercredi les affirmations de la Corée du Nord selon lesquelles elle aurait mené son premier essai de bombe H, bien plus puissante qu'une bombe atomique ordinaire.
"L'analyse initiale qui a été menée n'est pas cohérente avec les affirmations de la Corée du Nord selon lesquelles elle a mené avec succès son premier essai de bombe à hydrogène", a déclaré Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche.
"Rien de ce qui s'est passé au cours des 24 dernières heures n'a poussé le gouvernement des Etats-Unis à modifier son évaluation des capacités techniques et militaires de la Corée du Nord", a-t-il ajouté.
L'annonce nord-coréenne a été accueillie avec beaucoup de scepticisme par les spécialistes, qui jugent trop faible la puissance apparemment dégagée par l'explosion pour que la bombe puisse être à hydrogène.
M. Earnest a précisé que le président américain Barack Obama s'entretiendrait à ce sujet par téléphone dans la journée avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe et la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye.
Dans une déclaration adoptée à l'unanimité -- y compris par la Chine, allié traditionnel de Pyongyang -- les 15 pays membres du Conseil de sécurité ont condamné "fermement" mercredi le nouvel essai nucléaire nord-coréen et a décidé de préparer un renforcement des sanctions contre Pyongyang.
La Corée du Nord a testé auparavant trois fois les bombes atomiques, en 2006, 2009 et 2013. Ces essais lui ont valu plusieurs volées de sanctions internationales.
Dès mardi soir, l'exécutif américain avait appelé la Corée du Nord à "respecter ses obligations et ses engagements internationaux".