Selon Erdogan , ces attaques montrent "combien la Turquie à raison" d’avoir un contingent armé dans cette zone.
Les forces militaires turques stationnées dans le nord de l'Irak ont repoussé dans la nuit de jeudi à vendredi une nouvelle attaque du groupe Etat islamique (EI) contre leur camp de Bachiqa, tuant 18 assaillants, a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
"Dix-huit membres de l'organisation terroriste Daech qui voulaient s'infiltrer dans le camp de Bachiqa (près de Mossoul) ont été éliminés", a-t-il dit à Istanbul, interrogé par les journalistes.
Le chef de l'Etat a confirmé qu'aucun soldat turc n'avait été tué ou blessé.
"Nos soldats là-bas sont parés à toute éventualité", a ajouté le président
turc.
Une source proche du gouvernement avait auparavant annoncé à l'AFP cette
attaque terroriste et la presse turque avait évoqué un bilan de 17 miliciens
de l'EI tués.
L'EI avait déjà attaqué ce camp à la mi-décembre. Celui-ci est situé près
de la deuxième ville d'Irak, Mossoul, ville qui est entre les mains du groupe
depuis juin 2014. Quatre soldats turcs avait été blessés lors de
cette attaque, selon une source gouvernementale turque.
Ankara avait déployé avant cette première attaque plusieurs centaines de
soldats supplémentaires et des chars à Bachiqa, provoquant de vives tensions
avec le gouvernement de Bagdad qui lui avait demandé de les retirer totalement.
Ankara a finalement annoncé le 19 décembre le repli d'au moins une partie
de ses militaires après un appel du président américain Barack Obama à son
homologue turc Recep Tayyip Erdogan l'invitant à prendre une telle mesure.
La Turquie n'a pas chiffré le nombre de ses soldats retirés de Bachiqa.
Mais Erdogan a affirmé vendredi que ces attaques montraient "combien la
Turquie à raison" d'avoir un contingent armée dans cette zone.