Les ministres arabes ont décidé de former un comité de consultation afin de discuter de la crise avec l’Iran et définir les mesures à prendre à l’avenir.
La Ligue arabe a exprimé leur "solidarité totale" avec l'Arabie Saoudite face aux "actes hostiles et provocations de l'Iran", au moment où une crise diplomatique oppose les deux puissances régionales, selon la chaine satellitaire arabe alMayadeen.
L'organisation panarabe a condamné "les déclarations iraniennes hostiles" qui ont suivi l'exécution début janvier en Arabie saoudite du dignitaire religieux cheikh Nimr al-Nimr, dans un communiqué commun des chefs de la diplomatie des pays de la Ligue arabe réunis au Caire.
Le communiqué de la Ligue arabe accuse le gouvernement iranien de "laxisme dans la protection des missions diplomatiques saoudiennes à Téheran et condamne la découverte d'une cellule terroriste à Bahrein", qui serait liée à Téheran selon les allégations du régime des Khalifa.
Dans le texte, les ministres arabes ont décidé de former un comité de consultation afin de discuter de la crise avec l'Iran et définir les mesures à prendre à l'avenir.
Par ailleurs, le chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a dénoncé les "actes de provocation" de Téhéran dans le cadre de la crise diplomatique opposant l'Iran à l'Arabie Saoudite .
Nabil al-Arabi s'exprimait à l'ouverture au Caire d'une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, réclamée par Riyad pour dénoncer "les ingérences" de l'Iran dans les affaires des pays arabes.
Al-Arabi a appelé les ministres arabes, réunis au siège de la Ligue, à"adopter une position commune, forte et claire, pour appeler l'Iran à stopper toute forme d'ingérence dans les affaires de la nation arabe".
Le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir, présent à la réunion du Caire, a dénoncé les "déclarations" iraniennes "hostiles au Royaume d'Arabie Saoudite", qui ont été selon lui "le moteur direct des attaques" contre les représentations diplomatiques saoudiennes.
Il a souligné que "le soutien de son pays envers l'opposition syrienne et pour une solution pacifique en Syrie tien toujours independemment de la crise avec l'Iran".
Pour sa part, le ministre des AE irakien a déclaré que " l'Iran a refusé la condamnation envers le gouvernement iranien inclut dans le texte du communiqué et a émis ses remarques et sa réserve".