Wall Street et les actions européennes doivent s’attendre à un effondrement de 10 à 20 %..
La Banque royale d'Ecosse (RBS) a averti ses clients de s'attendre à une «année cataclysmique» ainsi qu'à une crise globale déflationniste. Il est temps de vendre ses actions avant qu'il ne soit trop tard, a-t-elle prévenu ses clients
L'équipe de crédit de la RBS a indiqué que la situation des marchés était aussi alarmante que celle juste avant la crise financière de 2008. Les principaux marchés d'actions pourraient notamment perdre jusqu'à un cinquième de leur valeur tandis que le baril de pétrole atteindrait 16 dollars. «Vendez tout excepté les obligations de haute qualité. Il s'agit de tout faire pour retrouver son capital de départ. Dans une salle bondée, la porte de sortie est petite», a-t-elle indiqué à ses clients dans une note, rapporte The Sydney Morning Herald.
Le chef du crédit à la RBS, Andrew Roberts, a déclaré que le commerce mondial et celui des emprunts se contractaient, un affreux cocktail pour la trésorerie des entreprises et les bénéfices comptables. Cet avenir funeste devrait également entraîner l'augmentation considérable des ratios de la dette.
«La Chine a effectué un ajustement majeur qui risque de faire boule de neige. Les emprunts et le crédit sont devenus très dangereux», a-t-il poursuivi. La Chine est en proie depuis plusieurs mois à des difficultés boursières sans précédent. En août dernier, en quatre jours, le Shanghai Composite avait perdu 22%, effaçant tous les gains enregistrés depuis le début de l'année et tombant sous son niveau atteint au 31 décembre 2014.
Un effondrement de 10 à 20 % de Wall Street
Wall Street et les actions européennes doivent s'attendre à un effondrement de 10 à 20 %, selon Andrew Roberts. Il a insisté en indiquant que Londres était vulnérable à un «choc négatif». «Toutes ces personnes qui possèdent beaucoup d'actions dans le pétrole et le secteur des mines et qui pensent que leurs dividendes sont en sécurité vont découvrir qu'ils ne sont pas en sécurité», a ajouté le chef du crédit à la RBS.
La banque Morgan Stanley avait aussi averti sur les risques d'une chute du baril de pétrole à 20 dollars indiquant que le pétrole influence largement le cours du dollars. L’un des principaux repères du marché pétrolier, le baril de Brent a chuté à 30,67 dollars ce mardi matin, son taux le plus bas depuis avril 2004.
Russia Today