Un groupe lié à Daesh soupçonné d’avoir perpétré les multiples attaques dans le centre de Jakarta.
Sept personnes ont été tuées dans des explosions causées par des bombes jeudi au centre de Jakarta et des coups de feu ont été entendus à l'extérieur d'un café à l'approche de policiers armés.
Deux civils, dont un ressortissant néerlandais, et cinq assaillants ont été tués dans les attaques de Jakarta, qui sont terminées selon les autorités indonésiennes.
Le ministre de la Sécurité Luhut Panjaitan a expliqué pour sa part que "cinq terroristes" étaient "morts". Un Néerlandais et un civil indonésien ont été tués dans les attaques, a-t-il ajouté devant la presse.
Cinq personnels de police, un civil étranger et quatre civils indonésiens ont également été blessés.
La police avait déclaré auparavant qu'au moins deux kamikazes figuraient parmi les attaquants, ajoutant que deux d'entre eux avaient été tués dans des échanges de tirs avec la police.
Un groupe lié à l'organisation takfiriste Daesh est soupçonné d'avoir perpétré les multiples attaques dans le centre de Jakarta, en s'inspirant du modèle des attentats de Paris en novembre, a indiqué la police locale.
"Il y a une forte suspicion que ce soit l'oeuvre d'un groupe en Indonésie lié à Daesh. De ce que nous voyons aujourd'hui, ce groupe suit l'exemple des attentats de Paris", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police nationale, Anton Charliyan.
En décembre, la police avait arrêté cinq personnes soupçonnées d'appartenir au groupe takfiriste Daesh.