Samaha a déjà purgé la totalité de cette peine, calculée sur la base de l’année carcérale de 9 mois.
La cour de cassation militaire a ordonné ce jeudi la libération sous caution de l'ancien ministre libanais Michel Samaha, a rapporté l'Agence de presse nationale libanaise (Ani). Selon Ani, la caution s'élève à 150 millions de livres libanaises.
De retour chez lui, l'ancien ministre a affiché sa satisfaction. S'adressant brièvement aux journalistes qui l'attendaient chez lui, il a affirmé que "la justice a respecté la loi", ajoutant qu'il allait poursuivre son activité politique.
"Je serai toujours actif politiquement", a-t-il lancé. Interrogé sur le tollé que sa relaxe a suscité dans les rangs du camp du 14 mars, Michel Samaha a répondu : "Ces commentaires ne m'intéressent pas".
Samaha a également affirmé: "Je ne ferai aucune déclaration concernant mon procès car je respecte la décision de justice. Je demande à tous ceux qui m'attaquent de ne pas faire le jeu de Daesh".
Son avocat, Me Sakher Hachem, a estimé que le jugement du tribunal militaire est "juste et légal".
Selon Ani, Michel Samaha n'a pas le droit de quitter le territoire durant un an et que durant la période de son procès, il lui est interdit de donner des interviews à la presse ou d'être actif sur les réseaux sociaux.
Samaha avait été interrogé la dernière fois le 17 décembre durant deux heures au Tribunal militaire. Son procès se poursuivra le 21 janvier. Le 13 mai dernier, il avait été condamné en première instance à une peine de quatre ans et demi de prison pour avoir transporté des explosifs en vue de perpétrer des attentats au Liban en 2012.
Samaha a déjà purgé la totalité de cette peine, calculée sur la base de l'année carcérale de 9 mois. Jugeant la sentence trop clémente, le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Sakr Sakr, à présenter un pourvoi en cassation.
Source: Ani, Manar, OLJ