Le verdict du secrétaire général d’alWefaq sera prononcé le 30 mars 2016.

Le secrétaire général du mouvement AlWefaq, principal parti de l’opposition à Bahreïn, a mis l’accent depuis sa prison sur la poursuite de la lutte pacifique dans ce pays.

Cheikh Ali Salman, détenu, depuis un certain temps, dans les prisons du régime des Al-e Khalifa a affirmé jeudi lors de son procès : "Par amour à cette patrie et quelles que soient les difficultés, nous poursuivrons notre lutte pacifique jusqu’à la réalisation de nos revendications, dont l’établissement de la démocratie, l’égalité, et la distribution équitable des richesses ».

Cheikh Ali Salman a appelé le roi, Hamad Ben Issa Al-Khalifa, de présenter un plan pour la rédaction d’une nouvelle constitution démocratique.

Il a également appelé les instances internationales, les organisations de droits de l’Homme et la communauté internationale à aider le Bahreïn pour qu’il devienne un pays réellement démocratique, conformément aux normes internationales.

Le verdict concernant le secrétaire général d’alWefaq sera prononcé le 30 mars 2016.

Le tribunal criminel de Bahreïn a déjà condamné Cheikh Ali Salman à 4 ans de prison, sous l’accusation d’avoir fait outrage au ministère de l’Intérieur de ce pays et d'avoir coopéré avec des gouvernements étrangers. Mais le Cheikh Ali Salman et le Wefaq ont réfuté toutes ces accusations.

Cheikh Salman a été arrêté le 29 décembre 2014 et condamné à la prison, à l’issue d’un procès entaché d’irrégularités, selon Human Rights Watch.

Depuis le 14 févier 2011, Bahreïn est la scène d'une révolution populaire réclamant des réformes constitutionnelles dans ce royaume dirigé par la famille des Al-e Khalifa.

Le peuple revendique un gouvernement élu, l’arrêt de la discrimination, la liberté et la justice. Ces revendications ont été réprimées par le sang de la part du régime bahreïni, soutenu par certains pays arabes, dont l’Arabie saoudite.

Avec Sahar TV + AlAlam