Avant l’entrée en vigueur des sanctions, les échanges entre l’Italie et l’Iran s’élevaient à 7 milliards d’euros.
Un groupe italien de BTP a annoncé mardi avoir signé un mémorandum d'accord avec l'Iran pour la construction de cinq hôpitaux, juste après la levée des sanctions économiques liées au programme nucléaire iranien.
Pessina Costruzioni doit construire les trois premiers hôpitaux à Téhéran, d'une capacité de 1.000 lits chacun. Deux autres, de 500 lits par établissement, sont prévus à Rasht et à Nishapur.
Les industriels italiens attendent beaucoup de la levée de des sanctions économiques contre de l'Iran, mise en œuvre depuis samedi avec l'entrée en vigueur de l'accord historique sur le nucléaire.
Le vice-ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda, avait conduit fin novembre à Téhéran une très grande délégation économique: 178 entreprises étaient représentées, ainsi que 20 associations entrepreneuriales et 12 groupes bancaires.
"L'Italie était le premier partenaire économique et commercial de l'Iran avant les sanctions", avait souligné il y a quelques mois la ministre italienne du Développement économique, Federica Guidi, en assurant oeuvrer pour que son pays retrouve cette place.
Avant l'entrée en vigueur des sanctions, les échanges entre l'Italie et l'Iran s'élevaient à 7 milliards d'euros. Ils sont actuellement de quelque 1,6 milliard, dont 1,2 milliard d'exportations italiennes.
Le président iranien, Hassan Rohani, est attendu pour une visite en Italie et en France du 25 au 27 janvier. Cette visite, prévue à la mi-novembre, a été reportée en raison des attentats du 13 novembre à Paris.