"Il ne s’agit pas de bombarder tous azimuts mais de répondre à un impératif militaire qui est celui de la désorganisation du commandement et la privation des ressources économiques de Daesh".
Les ministres de la Défense de sept pays de la coalition de lutte contre l’organisation takfiriste Daesh (EI) se réunissent, mercredi 20 janvier, à Paris, pour discuter stratégie militaire et poser les jalons d'une éventuelle accélération des frappes.
Cette rencontre, à laquelle participent les ministres australien, allemand, italien, britannique, néerlandais, américain et français, se tient deux mois après l’intensification des frappes de Paris et Washington contre Daesh, dans la foulée des attentats du 13 novembre en France.
"Nous allons voir comment accentuer notre effort en Irak et en Syrie", déclarait la semaine dernière le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Concernant l’intensification des frappes, "il ne s’agit pas de bombarder tous azimuts mais de répondre à un impératif militaire qui est celui de la désorganisation du commandement et la privation des ressources économiques de Daesh", indique-t-on cependant à la Défense.
"On verra s’il y a besoin de la mobilisation de moyens supplémentaires", ajoute-t-on.
"Ce n’est pas exclusivement en nombre d’avions mais aussi en nombre de formateurs pour accélérer la montée en puissances des forces locales qui reprennent du terrain à Daech".
Dans l'entourage du ministre, on précise également qu'"il ne s'agit pas seulement de faire le point, il s'agit de s'assurer d'un accord sur les paramètres de la campagne et le rythme".