"La frontière turque est un endroit où les combattants de Daesh sont capables d’aller et venir, et où la logistique de Daesh peut être assurée".
La Turquie "peut faire davantage" dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe takfiriste Daesh (EI), et notamment mieux contrôler sa frontière, a estimé jeudi à Paris le chef du Pentagone Ashton Carter.
"Je pense que la Turquie peut faire davantage et le plan de campagne dont je discutais avec les autres ministres (de la Défense de la coalition, réunis mercredi à Paris) serait grandement amélioré grâce à un effort plus sérieux de la Turquie", a-t-il déclaré lors d'une allocution à l'Ecole militaire dans la capitale française.
"Une chose vraiment importante serait un meilleur contrôle de sa frontière" (avec la Syrie), a-t-il ajouté, tout en reconnaissant que c'était une frontière "longue et difficile".
"La frontière turque est un endroit où les combattants de Daesh sont capables d'aller et venir, et où la logistique de Daesh peut être assurée (...) Comme je demande à tous au sein de notre coalition d'en faire davantage, comme l'armée américaine en fait davantage, j'aimerais voir la Turquie en faire plus également", a-t-il précisé.
Carter a participé mercredi à Paris à une réunion de sept ministres de la Défense de la coalition militaire internationale contre Daesh en Syrie et en Irak , avec l'objectif de profiter du "recul" des takfiristes pour supprimer "ses centres de pouvoir" à Raqa et à Mossoul.
A l'occasion de ce "conseil de guerre", les Etats-Unis ont notamment invité à Bruxelles en février les ministres de la Défense de 26 pays de la coalition luttant contre Daesh, pour renforcer leur action.
Avec AFP