En décembre 2014, le ministre saoudien du pétrole Ali bin Ibrahim Al-Naimi a déclaré que le royaume ne réduirait pas sa production, même si les prix chutaient jusqu’à $20 baril.
L’Arabie saoudite n’a pas l’intention de réduire sa production d'hydrocarbures et néanmoins compte sur une augmentation des prix du pétrole d’ici fin 2016, rapporte le Financial Times.
Khalid A. Al-Falih, président de Saudi Aramco, la plus grande entreprise pétrolière saoudienne, a qualifié d'"irrationnelle" la chute des prix du pétrole sous les 30 dollars, écrit le Financial Times. Le président a également prédit une hausse des cotations du pétrole Brent vers la fin de l'année.
"Le marché est allé trop loin à la baisse, et il est inévitable qu'il se redresse. Si les prix demeurent bas, nous pourrons résister pendant une période prolongée. Evidemment, nous n'espérons pas un tel scenario", a constaté Al-Falih soulignant que l'Arabie saoudite ne réduirait pas ses exportations pétrolières ni ne donnerait le pas aux producteurs compétitifs.
Dans le contexte de la levée des sanctions contre l'Iran et de l'offre accrue sur le marché mondial, le cours du pétrole a chuté sous les $28 le baril. Selon les données recueillies à 08h03 (heure de Moscou) le 22 janvier, le prix du baril est remonté à $29,74.
En décembre 2014, le ministre saoudien du pétrole Ali bin Ibrahim Al-Naimi a déclaré que le royaume ne réduirait pas sa production, même si les prix chutaient jusqu'à $20 baril.
Depuis la deuxième moitié de 2014, les cours se sont effondrés de plus de 75% sous l'effet de la surabondance de l'offre, conjuguée à une baisse de la demande, à un ralentissement de l'économie mondiale et au renforcement du dollar.