La part des titres du Trésor américain dont Riyad est le propriétaire n’est pas rendue publique, mais elle pourrait être l’une des plus grandes dans le monde, rapporte l’agence Bloomberg.
L’Arabie saoudite pourrait vendre sa part des titres du Trésor américains afin de garantir ses obligations budgétaires, ce qui est en mesure d’entraîner des conséquences graves sur le marché de la dette américaine.
La part des titres du Trésor américain dont Riyad est le propriétaire n'est pas rendue publique, mais elle pourrait être l'une des plus grandes dans le monde, rapporte l'agence Bloomberg. Le volume de cette part n'est pas annoncé en vertu de l'accord entre les deux pays qui avait suivi la crise pétrolière de 1973.
En échange de l'accès aux réserves pétrolières saoudiennes et des relations stratégiques, les Etats-Unis ont promis de ne pas rendre publique la part du royaume qu'ils ont ajouté à celles des 11 autres pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). En novembre dernier, la part globale de ce groupe d'exportateurs de pétrole représentait 289 milliards de dollars, et la part saoudienne y est considérée comme la plus grande.
Selon Bloomberg, durant l'année dernière uniquement, l'Arabie saoudite s'était débarrassée de réserves à hauteur de 100 milliards de dollars, afin de couvrir son énorme déficit budgétaire, le plus important depuis 25 ans. Pour la première fois, le royaume considère comme possible la vente de la société d'Etat Saudi Aramco qui a une importance primordiale pour l'économie du pays.
En se référant aux informations de l'Agence de circulation des finances saoudienne, Bloomberg estime que Riyad échange ses créances américaines en titres à court terme, afin de répondre aux demandes budgétaires et de soutenir la devise nationale. Les chiffres inconnus de cette affaire la rendent capable de nuire considérablement au marché de la dette américaine.