Le Venezuela a proposé une réunion extraordinaire de l’Opep en février pour examiner la question de la chute des prix.
Le Koweït a exclu mardi une réduction unilatérale de la production de l'Opep pour faire remonter les prix du pétrole, alors que l’Irak s’est dit prêt à coopérer avec tout pays pour la faire réduire.
"L'Opep ne va pas réduire sa production à moins d'une réduction de la production en dehors de l'organisation", a déclaré à la presse le ministre koweïtien du pétrole par intérim Anas al-Saleh, rapporte l'AFP.
"Je ne vois aucune logique à une réduction de la production de l'Opep sans réduction de celle de pays Non-Opep", a-t-il souligné.
Selon l'AFP, son homologue irakien Adel Abdel Mehdi a déclaré que son pays était "prêt à coopérer avec (tout) pays (hors Opep) qui serait prêt à collaborer" pour faire réduire la production afin d'inverser la courbe de la baisse des prix qui ont atteint leur plus bas en 13 ans.
Il a souligné que le marché avait besoin d'un accord entre tous les producteurs.
L'Opep a refusé lors de sa réunion ministérielle de novembre 2014 de réduire sa production pour préserver ses parts de marché.
Mardi vers 11H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 30,70 dollars (28,34 euros) sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance prenait 7 cents à 30,41 dollars.
Le Venezuela a proposé une réunion extraordinaire de l'Opep en février pour examiner la question de la chute des prix.
Mais le ministre koweïtien du pétrole a estimé inutile toute réunion du cartel sans ordre du jour précis avant sa conférence ministérielle régulière prévue en juin prochain.
"Nous n'avons pas besoin de nous réunir pour simplement nous réunir", a-t-il dit.
Il s'est félicité de la stratégie de l'Opep de ne pas réduire la production, estimant qu'"elle marche".
Avec AFP