Le président russe a fait remarquer que les informations sur les civils tués en Syrie avaient été publiées avant même le début des frappes de l’aviation russe dans ce pays.
Les pays occidentaux mènent une guerre de l’information contre la Russie, a déclaré mardi Sergueï Tchvarkov, chef adjoint de l’Académie russe de l’État-major général.
De ce fait, la Russie considère l'utilisation de technologies de l'information et de la communication à des fins militaires et politiques, notamment en vue d'actions contraires au droit international et représentant une menace à la souveraineté du pays, à son indépendance politique ainsi qu'à son unité territoriale, comme un danger militaire extérieur.
M. Tchvarkov a souligné que "l'influence informationnelle exercée sur la population du pays et notamment sur les jeunes citoyens russes vise à ruiner les traditions historiques, spirituelles et patriotiques liées à la défense de la patrie."
Plus tôt, Sergueï Makarov, chef de l'Académie russe de l'État-major général, affirmait que "l'expérience que les États-Unis ont acquise lors de l'opération informatique menée en Afghanistan a connu un développement ultérieur en Irak, en Libye et en Syrie".
En octobre 2015, le président russe Vladimir Poutine a indiqué que la Russie faisait face à une guerre de l'information et a qualifié les déclarations selon lesquelles les raids aériens russes en Syrie avaient fait des morts parmi les civils d'"attaques informationnelles". Le président russe a fait remarquer que les informations sur les civils tués en Syrie avaient été publiées avant même le début des frappes de l'aviation russe dans ce pays.