Série d’arrestations en Cisjordanie occupée. "Israël" refuse la libération du journaliste, Mohammad Qiq, en grève de la faim. 7 membres du Hamas tués dans l’effondrement d’un tunnel.

Un colon israélien a été grièvement blessé mercredi soir à coups de couteau par un Palestinien dans une station d'essence de la colonie Givat Zeev, en Cisjordanie occupée, a indiqué la police d’occupation israélienne.

L’auteur de cette opération est un jeune palestinien âgé de 17 ans, a poignardé dans le dos à deux reprises un colon israélien qui se trouvait dans l'épicerie de la station d'essence de la colonie, située au nord-ouest de Jérusalem occupée.

Il a ensuite tenté de fuir mais a été rattrapé par des colons qui l'ont blessé en le maîtrisant et a ensuite été arrêté par la police d’occupation, a-t-on indiqué de source israélienne.

 Selon le site israélien Rotter, cité par Paltoday, l’auteur de cette attaque est le fils du Docteur Aziz abou Ras, un activiste du Hamas. Son père faisait partie des 415 activistes de la résistance palestinienne exilés par les forces d’occupation le 17 décembre 1992 à Marj Zouhour, au sud Liban.

Série d’arrestations en Cisjordanie occupée

Parallèlement, les forces d’occupation ont mené mercredi soir une série de perquisitions et d’arrestations dans différentes villes et villages de la Cisjordanie occupée.

Plus de 15 Palestiniens ont été arrêtés, précise Paltoday.

Israël arrête un député du Hamas à Jérusalem-Est 

Les forces d’occupation israéliennes ont en outre arrêté dans la nuit de mercredi et jeudi un parlementaire palestinien du Hamas à l’est de Jérusalem occupée, a indiqué l'armée d’occupation israélienne.

Mohammed Abou Tir est soupçonné d'être "impliqué dans des activités terroristes", a prétendu une porte-parole de l'armée sans plus de précision.

Mohammed Abou Tir avait déjà été détenu pendant un an sans charge et relâché en 2012.

Il fait partie des 132 membres du parlement élu en 2006 et dominé par le Hamas.

Six autres membres du Parlement sont actuellement détenus par les forces d’occupation israélienne, affirme l'ONG palestinienne Addameer, qui défend les prisonniers.

« Israël » refuse la libération d'un journaliste en grève de la faim

Par ailleurs, la cour suprême de l’occupation a refusé de libérer le journaliste palestinien Mohammed al-Qiq, accusé par l’occupation d'être un membre du Hamas, malgré la détérioration de son état.

La cour, saisie par l'avocat du prisonnier, a indiqué qu'elle suivrait l'évolution de son état au jour le jour et statuerait sur une éventuelle remise en liberté en fonction de cet état.

Selon l'avocat, "son état de santé est très mauvais. Il peut mourir à tout moment".

M. Qiq, 33 ans, reporter de la chaîne saoudienne Al-Majd, a été arrêté le 21 novembre chez lui en Cisjordanie, et placé mi-décembre en détention administrative, régime qui permet la détention sans inculpation pour des périodes de six mois renouvelables.

M.Qiq a cessé de s'alimenter le 25 novembre et dénonce les mauvais traitements qu'il a subi, ainsi que son placement en détention administrative.

M. Qiq a déjà été emprisonné et condamné en 2008 à 16 mois de prison pour appartenance au Hamas.

Gaza: 7 membres du Hamas tués dans l'effondrement d'un tunnel 

Sur un autre plan, sept membres de la branche militaire du Hamas ont péri dans un tunnel qui s'est effondré dans la nuit de mardi à mercredi dans le nord de la bande de Gaza, ont indiqué jeudi les brigades Ezzedine Al-Qassam, sur leur compte twitter.

"Les brigades Al-Qassam pleurent la mort de sept de leurs membres tués lors de travaux dans un tunnel de la résistance", ont-elles dit.

Mercredi, une source sécuritaire palestinienne avait indiqué que huit membres du Hamas étaient portés disparus après l'effondrement d'un tunnel causé par la pluie et les inondations dans les environs de Jabaliya, dans le nord de l'enclave.

Différentes sources sécuritaires ont laissé filtrer récemment dans la presse israélienne que le Hamas avait reconstruit les tunnels détruits par « Israël » pendant la guerre de l'été 2014, et qu'il était à nouveau prêt militairement à une confrontation.