Les relations entre le Japon et la Chine s’étaient envenimées en septembre 2012 lorsque Tokyo avait nationalisé certaines de ces îles.
Tokyo a doublé le nombre de ses chasseurs F-15 stationnés sur l'archipel d'Okinawa, non loin des îles Senkaku disputées avec Pékin en mer de Chine orientale, a annoncé dimanche le ministère japonais de la Défense.
Les forces japonaises disposent désormais de 40 de ces appareils sur la base de Naha.
Le Japon et la Chine s'opposent régulièrement au sujet des ilots inhabités des Senkaku, administrés par le Japon mais revendiqués par la Chine sous l'appellation Daoyu.
Des navires chinois, pour la plupart de garde-côtes, ainsi que des avions, s'en approchent épisodiquement pour marquer les revendications de Pékin et tester la réaction de Tokyo.
"C'est la ligne de front même de notre défense nationale", a déclaré dimanche le vice-ministre de la Défense Kenji Wakamiya, cité par Jiji Press, lors d'une cérémonie sur la base de Naha.
Les relations entre le Japon et la Chine s'étaient envenimées en septembre 2012 lorsque Tokyo avait nationalisé certaines de ces îles.
Mais les deux plus grandes économies d'Asie ont depuis pris des mesures pour améliorer leurs relations. Les deux pays avaient publié des communiqués sur le sujet avant un sommet en 2014 entre le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Tokyo, qui se refusait jusqu'alors à reconnaître l'existence d'un conflit de souveraineté, avait pris acte des "différends" sur les îles disputées et dit vouloir "éviter tout incident et dégradation de la situation par la mise en place de mécanismes de dialogue et de consultation en cas de crise".
Le communiqué chinois indiquait que les deux parties "reconnaissent que des positions différentes existent entre elles au sujet des tensions" sur les Diaoyu/Senkaku. Le texte japonais soulignait lui que Tokyo et Pékin "reconnaissent qu'ils ont des vues différentes quant à l'apparition de situations tendues".