le Hamas s’est dit prêt à toute nouvelle guerre, affirmant creuser de nouveaux tunnels.

Le Hamas a évoqué dimanche un nouvel échange de prisonniers avec l’entité sioniste, affirmant avoir des "cartes" pour obtenir leur libération.

Depuis la guerre israélienne contre la bande de Gaza en juillet-août 2014, le Hamas entretient l'ambiguïté sur le sort d’un sergent israélien et d’un sous-lieutenant, dont les forces d’occupation n'ont pas récupéré la dépouille.

Mort ou vivant, un soldat israélien est une monnaie d'échange précieuse. L’entité sioniste a procédé par le passé avec des mouvements de résistance dont le Hezbollah et le Hamas à des échanges de prisonniers ou de corps pour ramener des Israéliens vivants ou morts.

S'adressant aux prisonniers palestiniens détenus dans les geoles de l’occupation, Abou Obeida, le porte-parole de la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, leur a assuré dimanche que "la résistance a (...) en main les cartes qui obligeront l'ennemi à vous libérer".

Vendredi déjà, Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas à Gaza, affirmait lors des funérailles de sept combattants des Qassam tombés en martyre suite à l'effondrement d'un tunnel que c'était "depuis ces tunnels que les combattants ont fait prisonniers le sergent israélien Oron Shaul", affirmant que ces galeries souterraines avaient déjà permis la libération de prisonniers (palestiniens) en échange d’un soldat israélien en 2011.

Dimanche, Khalil al-Haya, un haut cadre du Hamas, enfonçait le clou: "le tunnel où nos sept martyrs ont péri est celui-là même où les Qassam ont capturé le soldat Oron Shaul".

Vendredi également, le Hamas s'était dit prêt à toute nouvelle guerre, affirmant creuser de nouveaux tunnels.

Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répondu: "si nous sommes attaqués via des tunnels depuis la bande de Gaza, nous réagirons avec force contre le Hamas, avec une force bien plus considérable que celle déployée" lors de la guerre de 2014, a-t-il menacé.