Les banques mondiales ont fait la queue pour l’assurance de cette transaction.
Le journal américain The Financial Times a révélé que l’Arabie Saoudite s’apprête à emprunter auprès du marché mondial pour couvrir son déficit budgétaire qui devrait atteindre les 87 milliards de dollars pour l’an 2016. Un déficit dû en premier lieu à la forte baisse des prix du pétrole.
Selon le journal arabophone al-Raï al-Yom, basé à Londres, l’Arabie Saoudite, « plus grand producteur de pétrole de l'OPEP », souffre de grandes difficultés dans le budget en raison de la baisse des cours de pétrole, dont les recettes alimentent 73% de son Trésor.
La décision de Riyad de contracter des prêts auprès du marché mondial est la première en son genre, alors que ce pays finançait jusque là ses dépenses en puisant dans ses réserves financières accumulées, les fonds souverains.
Des analystes estiment que la dette de Riyad pourrait atteindre dans la première période les 5 milliards de dollars.
Des banques mondiales ont fait la queue pour décrocher les services d’assurance à cette transaction, qui pourrait créer une nouvelle norme dans les marchés des dettes au Moyen-Orient.
Selon un analyste russe, la situation en Arabie saoudite est similaire à celle de la Russie, mais à une différence près: si Moscou recherche des moyens à l'intérieur du pays pour réduire le déficit, en réduisant les dépenses, Riyad agit autrement, en recourant à des emprunts à l'étranger.
Traduit du site Alalam+ Sputnik