25-04-2024 04:05 PM Jerusalem Timing

Fadlallah : l’acte d’accusation basé sur des probabilités

Fadlallah : l’acte d’accusation basé sur des probabilités

Le TSL a ignoré les conclusions onusiennes sur la piraterie israélienne du réseau des communications libanais et tisse son acte d’accusation sur lui.

Le président de la Commission des communications et des médias au Parlement libanais le député Hassan Fadlallah a déclaré que l’acte d’accusation du TSL s’est basé sur une série de probabilités qui s’ouvrent sur des centaines de probabilités.

«  Tous ses indices consistent en une synchronisation entre un groupe de téléphones mobiles dont les propriétaires sont inconnus, auxquels  la responsabilité de l’assassinat est imputée, et ces téléphones sont attribués à des personnes «  qu’il est probable de conclure » que ce sont les mêmes personnes qui détiennent d’autres téléphones portables!", a précisé le représentant du bloc de fidélité à la résistance.

En présence du ministre des Communications Nicolas Sehnaoui , Fadlallah a tenu à rappeler que le secteur des communications au Liban a fait l'objet de pénétration de la part d'Israël pendant de longues années. Il a reproché au Tribunal spécial pour le Liban qui prétend œuvrer selon les plus hauts critères internationaux d’avoir ignoré ce que les organismes onusiens ont confirmé sur le piratage israélien du secteur des communications libanaises.

Et de s’interroger : «  pourquoi s’attacher avec tant d’insistance sur le data des communications à la crédibilité contestée ? »
Fadlallah a également affirmé que l’indice de la concordance spatiale ne peut être fiable  dans une affaire aussi sensible que celle de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.

«  Un simple doute, une supposition ou une conclusion, termes abondamment utilisés dans l’acte pourraient pousser le pays vers le bord du gouffre », a-t-il averti.
Interrogé sur le rôle que l’efficacité du data de communications pour dévoiler les différents réseaux d’agents pour Israël durant les années passées, il a répondu que ce data n’a été utilisé que comme indice pas plus pour guider les enquêteurs. Lorsqu’il s’est agi d’arrêter les suspects, ces derniers se devaient d’apporter des preuves irréfutables

Rappelant les campagnes politiques et médiatiques menées ces derniers temps sur le data des communications de la part de certaines parties politiques libanaises, en escortant la découverte des réseaux d’agents, Fadlallah les a soupçonnées d’avoir eu pour but de leur accorder une crédibilité qui leur est nécessaire pour l’acte d’accusation.