"L’entente entre le Hezbollah et le CPL a tenu bon face aux bouleversements".

L'assistant du secrétaire général du Hezbollah pour les affaires politiques, Hussein Khalil, a déclaré que le Hezbollah "ne participera pas à la séance parlementaire du 8 février, consacrée  à l'élection du président de la République", réitérant que le général Michel Aoun demeure le candidat du Hezbollah. 

S'exprimant à l'issue d'une visite au général Aoun à Rabieh, ce samedi matin, Khalil a été clair devant la presse: "lorsque les conditions seront réunies pour élire le général Aoun, nous serons les premiers à aller au Parlement". 

Interrogé si le camp du 14 mars a réussi à ébranler le camp du 8 mars, le responsable du Hezbollah a dit: "Au contraire, le camp du 14 mars a admis que le président doit être de notre camp politique. Notre candidat demeure le général Michel Aoun et tel est le point central pour nous ".

A la question de savoir si le Hezbollah va œuvrer pour retirer la candidature du député Souleimane Frangiyeh, Hussein Khalil a répondu: "Non. Nous ne cherchons pas à retirer la candidature du ministre Frangiyeh, et s'il le fait, ceci ne signifie pas que le général Aoun en profitera. Tout vient à temps. Frangiyeh est notre allié, mais Aoun est notre candidat. Tant qu'il se porte candidat, le Hezbollah le soutiendra".

Commentant la réconciliation entre le Courant Patriotique Libre (CPL) et les Forces Libanaises (FL), Hussein Khalil a estimé que "ce qui s'est passé à Meerab (domicile du chef des FL) est un premier pas sur un long chemin, qui doit se généraliser non seulement parmi les chrétiens mais aussi sur le plan national".

Et de poursuivre: "L'entente entre le Hezbollah et le CPL a tenu bon face aux bouleversements qui ont frappé le Liban et elle a contribué au renforcement des bases politiques et populaires entre les deux parties".

Sources: AlManar, Assafir