Les relations entre les pays européens et Moscou se sont mises à se dégrader suite au déclenchement de la crise en Ukraine et au rattachement de la Crimée à la Russie, en 2014.
Les sanctions européennes contre la Russie n'ont ni logique ni fondement, selon un parlementaire britannique.
L'Union européenne pâtit elle-même des sanctions imposées contre la Russie, qui n'ont aucune logique, a indiqué, dans une interview à la radio lettone Baltkom, le journaliste et homme politique britannique George Galloway, membre du Parlement de Grande-Bretagne depuis 1987.
"C'est l'Union européenne qui pâtit finalement, dans cette situation avec la Russie. Elle n'a aucune logique. Il y a des personnes qui commettent des crimes, et ces personnes doivent faire l'objet de sanctions. Par exemple, dans le cadre de l'affaire (de la mort d'Alexandre) Litvinenko. Ici, en Grande-Bretagne, toute une enquête est menée qui prévoit des sanctions contre la Russie. Mais les sanctions générales risquent de nuire uniquement à la Grande-Bretagne et non à la Russie. Elles n'ont ni logique ni fondement", a indiqué le parlementaire.
Les relations entre les pays européens et Moscou se sont mises à se dégrader suite au déclenchement de la crise en Ukraine et au rattachement de la Crimée à la Russie, en 2014. En réponse aux sanctions décrétées à son encontre par les Etats-Unis, l'Union européenne et plusieurs autres pays, la Russie a adopté, en août de la même année, des contre-mesures interdisant l'importation de certaines denrées depuis les pays ayant frappé de restrictions l'économie russe, soit les Etats-Unis, l'UE, le Canada, l'Australie et la Norvège.