Un commandant des Gardiens de la révolution raille les déclarations des Saoudiens sur leur intention d’envoyer des troupes en Syrie.

L’envoi de troupes saoudiennes en Syrie est une blague politique, a lancé avec sarcasme le vice-commandant des Gardiens de la révolution le général Hussein Salami, lors d’un entretien télévisé.
 
Commentant les mises en garde saoudiennes sur une éventuelle intervention arabe sur le sol syrien après les revers subis par les miliciens qu’elle soutient sur plus d’un front, ce commandant de l’armée d’élites du pouvoir iranien a poursuivi :

« Nous connaissons très bien les capacités saoudiennes. L’Arabie saoudite peut certes envoyer des troupes symboliques en Syrie, mais celles-ci ne seront pas combatives et ne pourront opérer aucun changement qui vaille sur le terrain ».

« Les capacités militaires de l’Arabie ne sont un secret pour personne. Malgré le déséquilibre militaire à son avantage, elle fait preuve d’une incapacité stratégique à affronter le peuple yéménite opprimé », a-t-il ajouté.

Et Salami d’affirmer : «De même, avec la Syrie, la situation en Syrie est différente et les déclarations saoudiennes sur l’envoi de troupes militaires en Syrie n’est qu’une blague politique, nous avons une évaluation très minutieuse des capacités saoudiennes ».

Selon lui, les menaces saoudiennes ne sont que de la guerre psychologique pour simuler que l’Arabie saoudite combat les groupuscules terroristes.

« Tout le monde sait très bien que le soutien financier et logistique des groupuscules takfiristes terroristes en Syrie provient principalement de l’Arabie saoudite », a-t-il répliqué.

Evoquant l’état d’instabilité qui règne en Syrie et en Irak, il l’a imputée à la politique saoudienne belliqueuse dans la région.

Indiquant que la libération des deux localités Noubbol et Zahra a boulversé l'équation sur le terrain, Salami a assuré que les opérations se poursuivront au nord de la Syrie jusqu’à la libération d’Alep et d'importants pans de cette zone.