Les forces populaires insistent sur leur droit de participer aux combats pour libérer le pays.

Les forces irakiennes poursuivent leur progression dans la ville de Ramadi, chef-lieu de la province d’al-Anbar, et s’approchent de la ville Khadiyeh, toujours contrôlée par les terroristes de Daech.

Dans la journée de ce mardi, le média de guerre irakien a annoncé la libération complète de l’Est de Ramadi, confirmant la mort de dizaines de miliciens de Daech.
Lundi, le président du conseil de la province de Khaldiya Ali Daoud, a affirmé l’entrée des forces irakiennes et des forces de lutte antiterroriste à Hassiba à l’Est de Ramadi. Selon lui, « la résistance de Daech était faible, et les miliciens terroristes se sont rapidement effondrés ».

Pendant ce temps, les renforts continuent d’affluer vers la province de Ninive en vue de la conquérir, alors que des régiments militaires de 5000 soldats ont pris la route vers la province de Makhmour, au sud est de Mossoul en vue d’entamer la batailler de la reprise de la ville à Daech.

Les forces populaires rejettent les diktats US

Face à cette avancée sur le terrain, les factions islamiques affiliées aux forces de la mobilisation populaire ont rejeté la décision les écartant de toute participation aux combats à Mossoul.

Au cours d’une réunion présidée par le secrétaire général de l’organisation Badr, Hadi Amiri, les dirigeants des factions islamiques ont discuté des appels américains à écarter les forces de la mobilisation populaire de la bataille de Mossoul. Les participants ont critiqué les déclarations du ministre US à la défense Ashton Carter en ce sens, exigeant le respect américain de la souveraineté irakienne et de ne pas s’ingérer dans les affaires internes de l’Irak.

Dans un communiqué, les forces de la mobilisation populaire ont été qualifiées du bras droit des forces sécuritaires, insistant sur la nécessité de les intégrer dans la libération de tous les territoires du pays, surtout Mossoul.

Et de condamner les efforts de Washington de partager l’Irak, ce qui porte un coup dur à l’unité et à la souveraineté du pays.
Réagissant aux informations sur les tentatives de dissoudre les forces populaires, le comité de ces forces y a vu « une campagne interne, régionale et internationale pour entamer la force de cette formation et renforcer le groupe Daech ».

A ce sujet, le porte-parole du bureau médiatique du Premier ministre, Saad al-Hadithi, a démenti les propos sur l’intention d’annuler les forces populaires.

Des journaux irakiens avaient révélé que le Premier ministre Haydar al-Ibadi a reçu une lettre américaine réclamant la dissolution des forces de la mobilisation populaire dans un délai de deux semaines, et que les Américains se sont mis d’accord avec Ibadi pour réduire le rôle de ces forces en vue de les désarmer.
   
 Traduit du site al-Akhbar