"La poursuite des divisions interpalestiniennes signifierait la prolongation de la vie des occupants sionistes et la mort de la cause palestinienne".
Le gouvernement palestinien s'est dit prêt mardi à s'effacer devant un nouveau gouvernement d'union nationale, que les mouvements du Fateh et du Hamas ont assuré vouloir former lors d'une rencontre à Doha pour remettre sur les rails la réconciliation palestinienne.
Dans un communiqué, le gouvernement citant le Premier ministre Rami Hamdallah affirme être "prêt à présenter sa démission pour soutenir la formation d'un gouvernement d'unité nationale et à fournir tous les efforts pour parvenir à une réconciliation effective".
Ce gouvernement est le vestige du cabinet de personnalités indépendantes que le Fateh et le Hamas s'étaient entendus pour créer en 2014 quand les deux formations avaient annoncé leur réconciliation.
Ce n'est pas la première fois que le gouvernement se dit prêt à démissionner. Cette nouvelle déclaration d'intention intervient au lendemain de deux jours de discussions au Qatar entre le Fateh et le Hamas lors desquelles ils ont convenu d'un mécanisme pour mettre en application la réconciliation.
Le Hamas s'est dit "prêt à former un gouvernement d'union sans conditions préalables" et a plaidé pour "un nouveau gouvernement afin de résoudre les problèmes actuels", a déclaré un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.
Dans ce contexte, le haut membre du bureau politique du Hamas, également membre de la délégation négociatrice avec le Fatah à Doha, Moussa Abou Marzouq a qualifié de positifs, les pourparlers entre les deux mouvements palestiniens.
Un autre membre du bureau politique du Hamas Khalil Al-Haya a fait part de la disponibilité de son mouvement pour se réconcilier avec le Fatah, en cas d’entente sur l’application des articles de l’accord signé entre les deux parties. Il a affirmé que le feu vert du Hamas et du Fatah à la formation d’un gouvernement d’union nationale règlerait tous les problèmes.
De son côté, le porte-parole du Fatah, Ossama Al-Quassmi, a mis l’accent sur l’impératif de résoudre les divergences et les dissensions entre les groupes palestiniens. M.Al-Quassmi a réitéré que la poursuite des divisions interpalestiniennes signifierait la prolongation de la vie des occupants sionistes et la mort de la cause palestinienne.
Avec AFP + SaharTV