23-11-2024 01:03 AM Jerusalem Timing

Nouveau contrat entre Moscou et Téhéran pour près de 2 mds EUR

Nouveau contrat entre Moscou et Téhéran pour près de 2 mds EUR

Ils s’ajoutent aux contrats de 40 milliards conclus début février

Au terme de deux contrats signés par Moscou et Téhéran, la Russie octroiera à Téhéran un crédit, dont le montant s'élève à 2,2 milliards de dollars américains (près de 1,95 milliard d'euros). Cet argent sera engagé dans le domaine des chemins de fer et dans la construction de quatre centrales thermiques, a annoncé mercredi l'ambassadeur iranien à Moscou, Mehdi Sanaei.

"Hier, monsieur (Mohammad, ndlr) Khazaï, vice-ministre iranien de l'Economie, était à Moscou. (Les parties, ndlr) ont paraphé le document nécessaire au financement de deux contrats — l'un est relatif aux chemins de fer et le second à la construction de quatre centrales thermiques", a-t-il indiqué lors d'une conférence intitulée L'Iran après la levée des sanctions.

Rappelons qu'en novembre dernier, les présidents russe et iranien, Vladimir Poutine et Hassan Rohani se sont entretenus à Téhéran. Le dirigeant russe a alors indiqué que les deux Etats envisageaient d'intensifier leur coopération dans le domaine industriel, ajoutant que la Russie était prête à octroyer à l'Iran un crédit de 5 milliards de dollars (4,44 milliards d'euros).

Fin décembre, le vice-premier ministre russe Igor Chouvalov a précisé que la première tranche du crédit constituerait 2,2 milliards de dollars.

Début février, les deux pays ont en outre paraphé des contrats pour un montant total de 40 milliards de dollars (35,5 milliards d'euros). Ali Akbar Velayati, conseiller diplomatique du guide suprême Ali Khamenei, a alors expliqué que ces contrats étaient relatifs à la construction de la centrale nucléaire de Bouchehr et au développement du réseau ferroviaire iranien.

Les experts soulignent qu'après la levée des sanctions occidentales Téhéran envisage de rétablir l'infrastructure et l'économie du pays et, tout en développant ses relations avec l'UE et les Etats-Unis, voit en la Russie un partenaire clé.