Carter a accusé certains des 66 membres de la coalition, qu’il n’a pas nommés, de "ne rien faire du tout".
Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter rencontre jeudi à Bruxelles ses homologues des pays de la coalition dirigée par Washington pour faire le point des opérations et tenter d'obtenir plus de contributions.
Un peu plus de 18 mois après que les Etats-Unis et la coalition qu'ils ont assemblée ont commencé à bombarder inefficacement des objectifs de Daesh, M. Carter espère que l'intensification des activités du groupe takfiriste à travers le monde et particulièrement son déploiement en Libye vont inciter des pays à prendre de plus grands engagements militaire et financiers.
A l'approche de la réunion de l'Otan mercredi et jeudi à Bruxelles, M. Carter a utilisé une combinaison de diplomatie discrète et de reproches publics, allant jusqu'à accuser certains des 66 membres de la coalition, qu'il n'a pas nommés, de "ne rien faire du tout".
Un haut responsable du Pentagone a déclaré mercredi que les Etats-Unis ne recherchaient pas seulement des engagements supplémentaires en termes de soutien militaire ou financier, mais également des idées.
"Le chef du Pentagone appellera ses homologues à être créatifs, à s'exprimer pour contribuer aux réflexions sur la manière de mener la campagne", a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat. "Il n'y a pas de monopole des bonnes idées".
"Il y a un certain nombre d'autres pays qui sont en train de déterminer s'ils peuvent eux aussi" renforcer leurs contributions, a déclaré le responsable américain sous le couvert de l'anonymat.
Plusieurs gouvernements examinent "très sérieusement" la possibilité de contributions supplémentaires mais doivent d'abord obtenir l'approbation de leur parlement, a-t-il précisé.
Avec AFP